Les Huns

INVASION BARBARE : LES HUNS

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Le nom des Huns est un mot générique sous lequel on a désigné diverses populations asiatiques qui sont vraisemblablement d'origine différente. La confusion est venue d'abord des auteurs anciens eux-mêmes, qui donnaient le nom de Huns à tous les peuples asiatiques qui envahirent l'empire romain à la suite des premiers Huns véritables.

On rencontre le terme de Huns pour la première fois dans Ptolémée, qui place les Chounoi entre les Bastarnes et les Rhoxolans, dans le Sud de la Russie; Denys le Périégète mentionne également les Ounnoi, près la mer Caspienne

Le savant allemand Zeuss a contesté ces lectures qu'il regarde comme des interpolations, mais nous verrons, par l' histoirechinoise, que les Huns, dès le Iie siècle de notre ère, étaient en réalité établis entre la mer Noire, la Caspienne et l'Oural; ils commencent seulement à se faire connaître comme dévastateurs au milieu du IIIe siècle, lorsqu'ils franchirent le Tanaïs.

D'où venaient-ils? On a regardé les Huns comme d'origine chinoise ou d'origine mongole. Nous croyons que ce sont en réalité des Turks, la plupart du temps. Mais dans certains cas, des populations décrites comme des Huns ne le sont sans doute pas véritablement : c'est en particulier le cas des Avars, possibles descendants de certains Jou-Jouen, et dans lesquels ils conviendrait donc de voir plutôt des Toungouses. 

i donc tous les Huns des III, IV, et Ve  siècles ne sont pas identifiables comme on l'a cru dans le passé, aux Hioung-nou, ni même à des populations exclusivement proto-turques, du moins pourraient-ils correspondre à une fraction de ceux-ci, très certainement, dans ce cas, mêlée à d'autres peuples parmi lesquels la composante turque aurait été prédominante.

De fait, outre l'analogie entre les deux noms, les mouvements et les migrations des Hioung-nou à différentes époques dans la Haute-Asie concordent assez bien avec les diverses invasions des Huns en Europe et en Asie.

Revenons maintenant aux Huns d'Europe : nous  commencerons qu'à la deuxième moitié du IVe siècle, négligeant les incursions qu'ils ont faites sur le territoire romain avant cette époque.

Les Huns n'apparaissent en réalité dans l'histoire que vers 375, au moment où, franchissant le Tanaïs (le Don) qui leur servait de limite, ils se jettent en Germanie et sur l'empire romain.

Tous les écrits du IVe et Ve siècle, concordent pour nous représenter les Huns sous les formes les plus hideuses : la taille courte, la tête écrasée le teint noir, les yeux petits et enfoncés, la figure tailladée ils passaient leur vie à cheval, où ils semblaient comme cloués, equis propè affixi. 

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lls avaient évidemment aux yeux de nos auteurs tous les vices et toutes les férocités de la barbarie. Au point de vue des moeurs et de la manière de combattre, les renseignements que nous donnent les contemporains ressemblent à tout ce que nous savons par les Chinois et les Arabes sur les diverses tribus tatares de l'Asie vivant de la vie nomade, errant dans les montagnes et dans les plaines, suivis de nombreux troupeaux et transportant avec eux toute leur famille dans de grands chariots,

Les noms des premières tribus des Huns qui franchirent le Palus Méotide, ce sont : les Alipzures, les Alcidzures, les Itamares, les Tuncasses et les Boïsques. Ce furent les Alains qui reçurent le premier choc. Les Alains proprement remarquables par leur chevelure blonde, leurs yeux bleus habitaient la Russie orientale, le nord et l'orient de la mer Caspienne, d'où ils furent chassés dès le Ier siècle par les Hioung-nou.

Quant aux Alains d'Europe, ceux qui campaient entre l'Oural, la Caspienne et le Dniepr, ils se trouvèrent, en même temps que les autres barbares, voisins du Tanais et du Borysthène, les premières victimes de la grande invasion hunnique de 375.

Les Alains, les Ostrogoths, les Goths sont vaincus successivement. La nation des Scires qui faisait partie de celle des Alains et qui vivait en bonne intelligence avec les Romains sur les bords du Borysthène est également écrasée par les Huns vers 410.

En même temps que les Huns de Balamir et d'Uldès ravageaient l'Europe, une autre branche de la même famille se jetait en Mésopotamie et venait faire le siège d'Edesse, mais ils furent vaincus en 384 par Richimer, général de Théodose.

En même temps que les Huns de Balamir et d'Uldès ravageaient l'Europe, une autre branche de la même famille se jetait en Mésopotamie et venait faire le siège d'Edesse, mais ils furent vaincus en 384 par Richimer, général de Théodose. Les auteurs byzantins qui rapportent cette expédition dirent que ces Huns étaient les Ephthalites (Huns Blancs); c'est une expression impropre et une erreur (qui est fréquente du reste chez les historiens byzantins et arméniens), car les Ephthalites n'apparaissent que plus tard

Les mêmes Huns reviennent quelques années après, ravagent de nouveau l'Arménie, la Mésopotamie, la Syrie Les Huns se présentèrent devant Ctésiphon, mais ils furent repoussés par Bahram IV en 396

La seconde invasion des Huns : Attila. 

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Vers 430 a lieu la seconde invasion des Huns, la plus terrible et la plus célèbre, sous la conduite d'Attila. Les Huns d'Attila sont, des Hioung-nou; leur arrivée en Europe coïncide avec les grands mouvements des peuples tartares qui eurent lieu dans la Haute-Asie au commencement du Ve siècle.

Une autre branche des Huns franchissait Ie fleuve Oural et pénétrait en Europe; une partie restait le long de la Caspienne et de la Volga sous le nom de Kidarites et le surplus venait se joindre aux Huns des précédentes invasions. C'est ainsi que se forma cette masse énorme de 6 ou 700 000 barbares qui se jetèrent sur l'empire d'Occident en 430, conduits par la famille d'Attila. En 433 les Romains s'engagèrent a payer, après négociation, un tribut annuel de 700 livres d'or. Attila et Bleda, son frère, s'occupèrent de la soumission des nations scythiques et à la conquête de toute .l'Europe orientale et septentrionale. Théodose traita de nouveau avec eux en 442.

Personnellement, Attila semble n'avoir pas eu toute la férocité que les auteurs anciens attribuent à son peuple; un poète latin anonyme le représente comme un prince magnanime, toujours prêt à accorder la paix, quoique terrible pour ses ennemis. Théodose lui ayant envoyé pour le flatter un diplôme de général des armées romaines, Attila accepta, mais en ajoutant que cela n'empêchait pas de combattre les Romains, car il avait pour esclaves des rois supérieurs aux empereurs.

Avant d'attaquer l'Empire, il fit la guerre aux Akatzires qu'il n'avait pas encore pu dompter. Ce peuple, occupait ainsi que les ltemesti les bords de la Volga et du Tanaïs. Les Akatzires furent vaincus, par Attila qui leur donna pour chef son fils aîné Ellac.

C'est en l'année 447 qu'Attila, suivi d'une armée formidable et de nombreux vassaux, entra sur les terres de l'Empire par la Mésie, la Dacie, la Thrace et l'Illyrie; après une lutte malheureuse, Théodose demanda la paix; elle fut conclue en 448 à des conditions honteuses.

L'année suivante, l'empereur envoya une ambassade, dont le chef était Maximin, auprès d'Attila dont le camp était entre la Theiss et le Danube, près de l'actuelle Budapest. Le but secret de la mission était d'assassiner le roi des Huns; le complot fut découvert et Attila se contenta d'exiger un nouveau tribut.

En 450, Attila envahit la Germanie, traverse le Rhin et entre en Gaule; on sait qu'il fut vaincu par Aetius dans les champs Catalauniques, en 451. Il se jeta ensuite en Italie qui fut ravagée jusqu'à Rome.

Attila est mort en 453, près de Peist, très probablement de mort violente, ainsi qu'en témoignent la plupart des historiens et les légendes scandinaves et germaniques. Après la mort de ce conquérant, ses fils ne purent s'entendre sur le partage des peuples soumis. Les Goths, Gépides, Ruges, Sarmates, Alains, Suéves, en profitèrent pour secouer le joug. Les Gèpides vainquirent les Huns dans une bataille sanglante en Pannonie,.où 30 000 Huns furent tués. Les survivants s'établirent dans les bouches du Danube, dans la nouvelle Dacie.

En même temps les Sarmates, mêlés de Huns et de Gemandres, s'installaient en Illyrie. Les Scires, les Alains et les Satagares, en Mésie, les Ruges choisirent les villes inconnues de Biozimata et Scandiopolis en Norique; les Gépides, enfin, occupèrent la Dacie ancienne au delà du Danube. Tous ces barbares se soumirent à l'Empire et prirent le nom de confédérés. Les Ostrogoths, qui étaient restés fidèles vassaux des Huns, obtinrent de l'empereur Marcien de s'établir le long et au Sud du Danube depuis Sirmium jusqu'à Vindobona (Vienne) et à l'orient jusqu'à la Mésie, servant d'avant-garde pour défendre les frontières.

En 454 ils furent attaqués par des Huns qui avaient franchi le Danube, mais ces derniers furent vaincus, obligés de repasser le fleuve et de se réfugier vers cette partie de la Scythie arrosée par le Danube qui était appelé dans leur langue Hunnivar.

Quelques années plus tard, en 462, ces mêmes Huns reparaissent, pour venir au secours des Huns Satagarii établis dans la Pannonie intérieure et que les Ostrogoths avaient attaqués; les Huns sont de nouveau battus et rejetés au delà du Danube en même temps que lesSuèves de Germanie qui occupaient la Bavière.

En 470, nouvelle guerre entre les Romains et les Huns finit par le massacre de ces derniers. A la suite de ces divers insuccès, les Huns d'Attila disparaissent de l'histoire et même de leur territoire qui se trouve peu à peu occupé par les Bulgares, peuple turk  venu de la Volga

Les Wisigoths

LES WISIGOTHS

A la scission des Goths en deux parties, les Wisigoths s'établirent dans les régions boisées des Carpathes. Ils étaient subordonnés aux Ostrogoths mais unis par un lien assez lâche.

Ils y restèrent établis jusqu'en 376 l'un de leurs deux chefs, l'arien Fritigern, fit appel à l'empereur romain Valens et lui demanda de pouvoir s'installer sur les berges Sud du Danube, afin de se protéger des Huns, incapables de traverser en force ce large fleuve. Valens accorda sa permission et aida même les Wisigoths à traverser le Danube. En retour, Fritigern dut fournir des mercenaires pour l'armée romaine. Ils obtinrent, au nombre d'un million d'être établis en Mésie.

Toutefois, victimes des exactions des commissaires impériaux, ils ne tardérent pas à se soulever, ravagèrent la Thrace ; l'empereur Valens, qui tenta de les arrêter, fut vaincu et tué à la bataille d'Andrinople en 378. 

Le successeur de l'empereur Valens, Théodose 1er, conclut la paix avec Fritigern en 379. Le traité fut respecté jusqu'à la mort de Théodose en 395. Cette même année, Alaric 1er, le plus célébre des rois Wisigoths, monta sur le trône, alors que succédaient à l'empereur Théodoses ses deux fils incapables : Arcadius en Orient et Honorius en Occident, sous la tutelle du meilleur général de l'empire, Flavius Stilicon. 

Après la mort de Théodoses, les Wisigoths s'unirent sous leur roi Alaric, qui réclamant une province pour son peuple et un important commandement militaire, ce qui lui fut refusé. Alors, il envahit la Macédoine et la Thessalie, franchit les Thermopyles sans combat et entra dans Athènes qui acheta fort cher sa retraite, puis força en 396 l'entrée de l'isthme et détruisit Corinthe. Arcadius lui donna  le gouvernement d'Illyricum, province que revendiquait l'Empire d'Occident. 

Placé sur les confins de deux empires, Alaric attendit que la fortune lui indiquât  s'il fallait prendre la route de Byzanc ou celle de Rome.

L'éloignement de Stilicon en Réthie, le décida pour l'Italie. Une victoire remportée près d'Aquilée lui en ouvrit les portes, sa cavalerie légére alla semer l'épouvante dans Rome. Stilicon revint en toute hâte, le bloqua dans Vérone et l'obligea à capituler, mais il le ménagea en le prenant à la solde  de l'Empire en 403. 

 Mais après l'assassinat du général d'origine Vandale Stilicon par Honorius en 408 et le massacre des familles de 30.000 soldats Wisigoths servant dans l'armée romaine, Alaric déclara la guerre. Il fut bientôt aux portes de Rome, et devant le refus d'Honorius de négocier, les Wisigoths pillérent la ville le 24 aoùt 410.

Son successeur Ataulf emmena les Wisigoths en Gaule et en Espagne et prépara l'entente avec les Romains réalisée par son frère Walia en 418 qui obtint l'Aquitania Secunda (Aquitaine) avec Toulouse où il fixa sa capitale. Ce royaume vassal de l'empire romain et bénéficiant de la civilisation romaine. Son neveu et successeur Théodoric 1er qui régna de 419 à 451 observa le pacte.

En 456, le puissant roi Suève Réchiaire 1er est défait et tué par les Wisigoths qui commencent à avoir la main mise sur l'Espagne.
Dès lors, les Wisigoths restèrent de fidéles alliés de l'empire romain. Leur roi Théodoric 1er combattit aux côtés d'Aétius dans la bataille des Champs Catalauniques contre les Huns en 451. 

Puis les Wisigoths poursuivent leur conquête et battent en Lusitanie, en 468, les Suèves ; le Portugal actuel devient partie intégrante de l'Empire Wisigoth.

En 475, les Wisigoths contôlent maintenant le Sud-Ouest de la Gaule et la plus grande partie de l'Espagne hormis le royaume Suève de Galice. Euric, le second grand roi Wisigoth, força les romains à leur accorder l'indépendance complète, et à sa mort ils formaient le plus important des états succédant à l'empire romain.

En 476, Euric achéve la conquête du Sud de la Gaule jusqu'à la fontière italienne, y implante son pouvoir ; son autorité sur la péninsule ibérique est officielle après la déposition du dernier empereur d'occident, Romulus Augustule, déposé, la même année, par le chef barbare Odoacre. 

En 507, allié au roi des Burgondes, Clovis défait les Wisigoths à Vouillé qui sont repoussés en Espagne.

En 508, les Ostrogoths repoussent les armées Burgondes et Franques et sauvent les Wisigoths de l'extermination. Théodoric 1er installe son petit-fils Amalaric sur le trône de Gaule.

En 541, les Francs attaquent le royaume d'Espagne mais sont repoussés à Saragosse.

En 585, le grand roi Wisigoth Léogovild achève la conquête du royaume des Suèves au Nord-Ouest de l'Espagne et réussit en partie l'unification de la péninsule ibérique.

En 587, Récaréde 1er met fin à l'arianisme du royaume Wisigoth. Les persécutions contre les  sujets catholiques cessent et les rois Wisigoths tournent leur rigueur contre les juifs. 

En 711, le gouverneur de Ceuta, le comte Julien ouvre l'Espagne aux Arabes, la bataille de Xérés fait de l'Espagne une province arabe mettant fin au royaume Wisigoth.

  



La datation des invasions barbares.

ARTICLE EN REDACTION CONTINUE

NON FINALISE

LA GRANDE INVASION BARBARE

Les Grecs désignaient sous le nom de "Barbares" tous les peuples non Hélléniques. A mesure que se développait leur civilisation et leur puissance, ils méprisèrent le Barbare opposé à l'Hélléne, considéré comme d'une culture inférieure et destiné à servir. Le mot "Barbare" finit même par prendre purement le sens grammatical de rude et grossier.

Les Romains l'adoptèrent dans ses divers sens et l'appliquèrent à tous les peuples restés étrangers par la langue et les mœurs à la civilisation gréco-romaine.

Les historiens modernes appellent "Barbares" les populations qui détruisirent l'Empire Romain, et l'on peut dire que la Grande  Invasion, celle qui s'ouvre par l'invasion des Goths se termine par une autre invasion, celle des Turcs, de sorte que le Moyen-Âge se trouve compris entre la ruine de l'Empire d'Occident et celle de l'Empire d'Orient.

LES WISIGOTHS

En attendant, derrière cette famille germanique qui allait occuper la plus grande partie de l'Empire, deux autres populations barbares se pressaient : les "Slaves" dont le rôle vint plus tard, et les "Huns" qui, par leur vie errante passée dans d'énormes chariots ou sur la selle de leurs chevaux, qui étaient un sujet d'effroi pour les Occidentaux.

Ce furent eux qui à la fin du IVe siècle ébranlèrent tout ce monde barbare et précipitèrent les Germains sur l'Empire d'Occident. Les Germains avaient pénétrés à divers titres : comme colons, comme alliés,.....L'ennemi était donc dans la place avant d'avoir ouvert les hostilités, de sorte que l'Empire Romain fut en partie démembré par ceux-là mêmes qui avaient pour mission de les protéger.

Les Huns

La catastrophe fut déterminée par les Huns. Par suite de discordes intestines, une partie de ceux-ci, poussée vers l'Europe, traversa la Volga, et entraînèrent dans leur course les Alains, et vint heurter le grand Empire Gothique : Ostrogoths, Wisigoths, Gépides.....

LA DATATION DES INVASIONS BARBARES

Les Goths

247 – Début des invasions des Goths.

251 – Les Goths entre en lutte avec l'Empire Romain.

258 – 259 – Les Goths pillent les côtes d'Asie Mineure et saccagent Athénes.

269 – 320 000 Goths pillent le Crête, Rhodes et sont vaincus à Naïssus.

271 – Les Romains abandonnent le Dacie aux Ostrogoths

375 – Les Huns envahissent l'empire Ostrogoth de la Russie méridionale.

377 – Les Germains traversent la Volga et entraînent les Alains et viennent heurter l'Empire Gothique formé par les Ostrogoths, Wisigoths, Goths et Gépides

378. - Les Wisigoths marchent sur Constantinople et remportent sur Valens la bataille d'Andrinople.

390 – Les Wisigoths s’installent en Illyrie (Serbie – Croatie - Bosnie). Ostrogoths, Vandales et Alains sont repoussés et momentanément contenus au nord des Alpes par les légions romaines.

395 – Les Wisigoths ravagent la Phocide, la Béotie, le Péloponése.

Les Alains

406 - une armée de Germains, franchit malgré les Francs le Rhin et ravagent Mayence, Worms,Reims, Amiens,Arras. L’Angleterre est évacuée par les Romains ; l’Espagne est envahie par les Vandales, les Alains et les Suèves. La Rhénanie, puis la Savoie sont occupées par les Burgondes alors que les Alamans s’installent en Alsace et en Bade. 

408 – Deuxième invasion de l'Italie par Alaric, qui prend Acrilée et Crémone et impose ses conditions à Rome.

IMAGE LE SAC DE ROME

410 - Alaric prend et pille Rome puis s’installe avec ses Wisigoths en Aquitaine.

Attila et les Huns

430 – Deuxième invasion des Huns menée par Attila. Les anciens celtes bretons, romanisés, fuient en Irlande et en Armorique.

450 - L’Empire romain est réduit à l’Italie centrale, au sud-est et au centre de la Gaule. Tout le reste de l’empire d’occident est aux mains des peuples germains dans une totale anarchie. Une seconde poussée des Huns va tout bouleverser.

Champs Catalauniques

451 – Défaite des Huns aux Champs Catalauniques.

453 – Mort d'Attila.

461 – 467.Les Vandales, venus d'Afrique six ans plus tôt, dévastent les côtes d'Italie et de Gréce.

Les dépouilles de l'Empire.

475 - Les Wisigoths forment, en Espagne et dans le sud-ouest de la Gaule, le plus puissant des royaumes barbares d’Occident

476 – Hérule Odoacre renverse l'Empereur Romain Romulus Augustule et met fin à l'Empire d'Occident.

Les Barbares dans l'Empire Romain en 480

480 - Les Burgondes choisissent la vallée du Rhône et de la Saône et les environs du lac de Genève pour y édifier un petit royaume .

488 – Formation du royaume Ostrogoth en Italie.

533 – Destruction du royaume des Vandales par Bélisaire.

534 – Clovis vainc les Burgondes.

587 – Les Wisigoths renversent l'état Suéve dans la Galice et les Asturies.

La protohistoire : définition et présentation

La protohistoire.

Définition du terme et situation de la période.

Le terme "protohistoire" renvoie à plusieurs notions distinctes : d'une part, uns sens méthodologique s'appliquant à des peuples ne possédant pas l'écriture, mais mentionnés par des peuples contemporains ; d'autre part il a sens chronologique et désigne en Europe et Scandinavie la période correspondant aux âges des métaux : âge du bronze et âge du fer. Le sens du terme intégre aujourd'hui des paramètres économiques et sociaux et s'applique désormais aux populations ayant adopté une économie de production.

Si l'histoire commence avec l'écriture, elle n'apparait toutefois pas simultanément dans toutes les régions du monde. La notion de "protohistoire" a été  introduite pour désigner l'étape entre la préhistoire et l'histoire. Sur la majeure partie du territoire de la France actuelle, cette période correspond à l'époque de l'extension des civilisations grecques et romaines, qui maîtrisaient l'écriture depuis le VIIIe siècle avant J.C., et les explorateurs et les commerçants  qui parcouraient depuis longtemps toute l'Europe , et qui ont donc décrit la civilisation Celte (pour nous les français les "gaulois"). Avec l'invasion romaine, les Celtes apprennent l'écriture et pénétrent dans l'histoire.

Ces défintions, simples à première vu, peuvent s'avérer trompeuses : tous les peuples de la Terre ne sont pas au meme stade d'évolution par rapport à l'éxcriture. Il existe encore, aujourd'hui, des tribus qui ne connaissent pas l'écriture. Dans le passé les disparités ont été grandes, par exemple la civilisation égyptienneb a utilisé l'écriture plusieurs millénaires avant les peuplades européennes. 

Il a doc fallu se mettre d'accord conventionnellement. En France, on admet que l'histoire commence avant la conquête romaine et que l'âge du bronze et l'âge du fer appartiennent à la protohistoire. La protohistoire comprendrait alors, la fin du néolithique, le chalcolithique, l'âge du bronze et l'âge du fer. Le chalcolithique est parfois rattaché à la fin de la Préhistoire, car période charnière entre la préhistoire et la protohistoire.

Nos ancêtres les Celtes (ou le Gaulois si vous preférez).

Malgré la conviction d'avoir pour ancêtres les Celtes, l'incertitude règne sur la connaissance des peuples qui les précédérent sur le sol des Gaules. Nous connaissons mal les fondements de l'édifice éthique qu'est la France, lequel repose sur des bases des plus anciennes qu'on ne peut souvent l'imager. Toutefois, les ,très nombreuses découvertes archéologiques ont permis aux anthropologues et aux ethnologues d'une part des renseignements sur lesz mondes de vie des différents peuples et, d'autre  part, de définir avec plus ou moins de certitude les origines des occupations humaines dans les diverses parties du monde.

L'âge du fer : apparition de la civilisation celtique.

Cette période de la Protohistoire, caractérisée par l'usage de la méttaligie du fer, débute vers 800 vers J;C. dans la nord  de l'Europe. Elle succéde à "l'âge du bronze" et précéde l'entrée des civilisation européennes concernées dans l'Histoire. Elle succéde à "l'âge du bronze" et précéde l'entrée des civilisations concernées dans l'Histoire. La notion "d'âge du fer" ne doit pas s'entendre comme une notion chronologique ou comme un stade d'évolution mais simplement comme l'indice technique qui influença durablement et en profondeur certaines sociétés, en particulier en Europe continentale.

"L'âge du fer" a été subdivisée en deux catégories, nommées d'après des sites éponymes, qui correspondent à un état de civilisation plus qu'à une période dans le temps :

- le premier âge du fer ou "période hallstatienne", du nom du site archéologique qui se trouve à Hallstatt, en Autriche ;

- le second âge du fer ou "période laténienne", adjectif découlant de la Tène, site découvert près du lac de Neufchâtel, en Suisse. C'est à cette époque, entre 500 à 200 avant notre ère, que commença la grande expanstion des divers peulpes Celtes dans toute l'Europe, du nord au sud, de l'est à l'ouest.

 La civilisation laténienne est identifiée à celle des Celtes. Elle constitue une phase qualifiée de classique, correspondant à la transition de la Protohistoire à l'Histoire, celle évoluée d'un état de barbarie à une civilisation originale. La civilisation de la Téne se prolongera jusqu'à la romasination dans les pays celtiques annexès à l'Empire Romain.



Invasions barbares : les Goths

LES GOTHS

Les Goths étaient une population germanique, l'une des plus puissantes et celle qui a joué le rôle le plus considérable dans l'invasion des barbares.

On les pense originaire des bords de la Baltique et du Sud de la Suède actuelle et il est impossible de dire que ces Goths soient les mêmes que les Guttons de la presquîle scandinave. 

Les Goths comprennent deux branches, les Ostrogoths et les Wisigoths, engagées à maintes reprises dans des guerres contre Rome pendant la période des grandes invasions de la fin de l'Antiquité, et qui constituent au Ve siècle, leurs propres royaumes avant de s'effondrer, respectivement en 553 et 711.

L'origine des Goths est controversée. Au IIIe siècle, formant un seul peuple, ils sont fixés dans la région des actuelles Ukraine et Biélorussie. Les Goths avaient à cette époque fondé un empire qui s'étendit, au IVe siécle, de la Theiss au Don, embrassant une série d'autres peuples germaniques qui recouvrèrent ou acquirent plus tard une existence indépendante : Hérules, Rugiens, Scires Turcilinges, Vandales, Gépides, les Peucines dont le nom disparait ensuite ; les Carpes et les Boranes qui n'étaient pas des Germains,..... 

Extension des Goths (rouge : IIe siècle - Orange : IIIe siècle) 

Les Goths entrèrent en lutte avec l'Empire Romain en 251, où ils dévastèrent la Mésie, la Thrace,  et vainquirent et tuèrent l'empereur Décius. Durant tout le IIIe siècle, leurs expéditiond au Sud du Danube se succédèrent pendant trente années, de 238 à 269.

Les plus célèbres sont celles de 258-259  et 269, entreprises à la fois par terre et par mer.

Dans la première, les Goths franchirent la mer Noire, le Bosphore et les Dardanelles, pillant les côtes d'Asie Mineure, détruisant le temple d'Ephese, saccageant Athénes.

En 269, les Goths équipèrent 2000 bateaux et 320 000 hommes ; partis des bouches du Dniestr, ils pillèrent la Crète, Rhodes et revinrent par Thessalonique et l'empereur Claude les écrasa à Naïssus.

En 270, l'empereur Aurélien conclut une paix durable par l'évacuation de la Dacie et l'abandon de la rive gauche du Danube. Les rapports furent dès lors à peu près pacifiques et les Goths subirent l'ascendant de la civilisation romaine. Ils se convertirent au christianisme et adoptèrent l'hérésie arienne. A cette époque, les Goths se divisèrent en deux grands groupes : les Wisigoths ou Goths de l'Ouest et les Ostrogoths ou Goths de l'Est.

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Pour faire partager mes centres d’intérêt et tout particulièrement l'Histoire Médiévale. 

Tout particulièrement, la Grande Invasion Barbare, les Croisades et les Ordres Militaires Religieux (et tout particulièrement le rôle joué par les Templiers durant les deux-cents d'existence de l'Ordre), les Cathares et l'Inquisition deux thèmes qui logiquement vont de pair.

Pourquoi de tels thèmes, c'est centres d’intérêt découlement de ma passion "Rôlistiquemt", souvent appelé à officier comme Maître de Jeu, et étant assez à cheval sur la crédibilité des scénariis,  je me suis tout naturellement penché sur les périodes Proto-historique et Moyenâgeuses, source inépuisable que l'on retrouve dans ma passion première la Fantasy.
Une source que l'on retrouve dans mon autre passion, les lectures Imaginaires, où ces périodes sont très régulièrement support des univers de nombreux auteurs afin que le lecteur puisse bénéficier d'un monde crédible.   

Toutefois dans mes blogs, celui-ci n'aura malheureusement pas le premier rôle, mes posts seront sporadiques. 

Bienvenue à vous Nobles Chevaliers et Gentes Dames sur ce modeste blog et tant mieux si vous y trouver votre bonheur.